L'imagination capitale, le 01/03/2012.
Nous maudissons cette acception inspirée des choses qui affirme que la condition naturelle de l'homme est de nécessité réelle moins grande que la condition culturelle, pour ne pas dire "civilisationnelle". Il n'est jamais été de misère, d'affliction plus éclatante dans la situation vivante de l'être humain d'aujourd'hui que celle qui a aidé en faveur de l'éloignement voulu et régenté de son instinct naturel. Bien entendu, nous ne concevons point ici le sens d'un instinct comme tendance barbare à laquelle nous serions fatalement subordonnés. Non ! En revanche, nous confessons, sous cette désignation, que l'activité spontanée du corps, la conduite involontairement volontaire de la conscience canalisent le fond essentiel de l'être, la nature la plus belle et la plus pure de la substance individuelle, dans la direction exclusive d' une quête dignement haute de bonheur. Si bien que l'humanité se pense et se saisit en terme de besoins intuitivement, intimement ressentis, plus qu'en terme de besoins extérieurement impulsés ou imaginés à devoir se ressentir comme tels. Mais, en l'espèce, cette vérité est de celles encore infortunes à révéler.
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